UKRAINE - comment réagir entre souffrance et

indifférence

Depuis plusieurs années, l’histoire de l’Humanité s’accélère et l’Homme ne cesse d’évoluer vers ce qu’il croit représenter son bien-être alors qu’il ne cesse de repousser les limites de la raison. C’est ainsi qu’il cherche une jeunesse éternelle tout en négligeant la santé de son âme.
En nous, deux êtres se confondent parce que nous refusons d’en admettre l’existence. Le bien et le mal, le noir et le blanc, la lumière et les ténèbres ne sont que les mots désignant notre Conscience (interprétation neutre des événements - sentiments) et notre subconscient (interprétation erronée des événements - émotions). La peur et la colère, l’égoïsme et la lâcheté ne naissent ni des situations ni des personnes côtoyées. À l'inverse, situations et rencontres naissent des programmations émotionnelles, individuelles et collectives, de l’enfant venant au Monde, dès son premier souffle. Mais elles naissent également de son libre arbitre qui le conduit aux épreuves ou au bonheur. C'est ainsi que nous créons notre environnement.

 

l'apparition du covid-19 et l'invasion de

l'ukraine

Si nous acceptons de remettre en question nos priorités, ces deux épreuves seront un vrai terrain d’investigation de nos âmes, car elles nous conduiront à reconnaître un dénominateur commun : celui de la peur et de la colère, deux compagnons fidèles de l’Homme depuis la nuit des temps. Nous confondons amour et souffrances, détermination à agir et indignation, peur et vigilance, mais surtout bonheur et indifférence.
Cette erreur produit un imaginaire collectif attendant sans cesse l’épreuve qui va tomber sur lui, l’engloutir et lui faire perdre ses moyens. La souffrance et la trahison deviennent ainsi notre quotidien. Nous les redoutons, les imaginons à l’avance et nous confortons dans cette vision atroce de l’Homme et de la Vie. La preuve en est qu'aujourd'hui, nous en arrivons à prévoir une guerre nucléaire à nos portes, un rationnement de tous nos biens, etc. Les manchettes des journaux s’en font l’écho et nous en visualisons les conséquences à venir en épuisant notre âme, notre psychisme et notre corps. Nous avons fait naître trois formes de pollution (environnementale, électromagnétique et émotionnelle). La dernière touche 90 % de l'Humanité et pèse sur la santé de l'Homme et la pertinence de ses choix. Un simple calcul nous montre que la paix tant recherchée dépend du pourcentage d'habitants (plus de 50%) acceptant de changer d'état d'esprit.

revoyons notre vision de l'homme

Cependant, l’immense élan de solidarité actuel montre que l’Homme est bien meilleur qu’il ne le pense. Ses capacités d’amour, de compassion, de créativité et son sens de l’initiative pour le bien commun démontrent qu’il sait faire des miracles, offrir le meilleur de lui-même pour redonner espoir et sourire aux démunis. Mais pour accompagner cela, il doit accepter d'être heureux en toutes circonstances, heureux de découvrir qu'il est bon, capable d'aimer fraternellement celui qui lui est étranger, de lui ouvrir sa porte et son cœur.
Nous n’avons plus le temps de laisser le doute, la peur et la colère envahir insidieusement notre quotidien. L’énergie que génèrent ces émotions est un danger permanent pour notre devenir et celui de notre planète, car elle nourrit celui même qui se comporte en ennemi, détruit, attaque et écrase. Beaucoup d’entre nous ne veulent plus la guerre. Nous commençons enfin à découvrir les bienfaits de la fraternité, pour celui qui donne et celui qui reçoit. Cultivons alors la joie de vivre, la confiance en nos capacités de construire ensemble et cessons d’inventer à l’avance des scénarios catastrophes. Aimer n’est ni souffrir ni s’indigner.
Ne plus confondre émotions et sentiments est l'étape cruciale nous conduisant à faire fructifier ce nouvel élan d'amour dont rêvent ceux qui ne veulent plus de guerre. Mais il est vain de demander à Dieu ou à la Justice de faire notre travail. La réponse est en nous. Cessons de pleurer, d'imaginer le pire. "Aimons-nous les uns les autres" n'a jamais été autant d'actualité, mais aimons-nous dans la joie pour créer cette énergie de Paix que nous réclamons sans y croire vraiment.

partageons nos différences

Enfin, n’oublions pas que la souffrance de celui qui nous semble inconnu est aussi forte que celle de celui qui nous est proche. Si nous avons ce pouvoir de nous aimer les uns les autres, de partager nos joies et nos peines, nous avons aussi celui de partager nos différences. Elles ne sont qu'apparences. Au-delà de nos cultures et de nos couleurs de peau, nos âmes et nos esprits se confondent.
Hermance, le  10 mars 2022
Martine Libertino
Présidente de l’Association Duchamps-Libertino
Pour l'Encouragement de la Sagesse et de la Paix dans le Monde

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