de 1970 À 1980
Après les Beaux-Arts et sa formation de décoratrice dans le Midi de la France, Martine Libertino s'installe à Genève et crée, avec Gilbert Gendre, un atelier de décoration. Elle ouvre son atelier de tissage en 1975 à Carouge près de Genève. Pendant six ans, elle travaille sur quatre métiers à tisser et se spécialise dans la création de pièces uniques de tissus d'ameublement et de linges de maison. De 1980 à 1982
Après cinq ans de créations et de développement dans le tissage, elle commence à éprouver une insatisfaction envers une technique qu'elle ressent comme une entrave à sa liberté. Pendant quelques mois, elle expérimente de nouvelles approches qui aboutissent tout naturellement à la peinture abstraite. Texte de sa première toile (1972)
Lorsque les armées cesseront de se battre
Lorsque les armées cesseront de se battre
Lorsque les armées cesseront de se battre,
Lorsque les armées cesseront de se battre, De 1982 à 1985En 1982, elle ouvre avec Gilbert Gendre la "Galerie Gendre-Libertino" dans la vieille-ville de Genève. La même année, elle change d'atelier et transporte toiles et pinceaux dans la "Maison Trémège", vieille bâtisse carougeoise transformée en "Maison des Artisans". |
Exposition chez Peter Kammermann, 2008 Elle expose en permanence à la Galerie Gendre-Libertino et dans différentes galeries à Genève et à Bienne. Elle travaille de très grands formats et utilise l'acrylique qui répond à ses besoins d'exprimer en même temps la force et la transparence. Elle commence à s'intéresser aux petits formats et débute ses recherches sur le mélange des couleurs aboutissant à de multiples tons de gris. Ces deux changements la conduiront à produire une série de toiles "petits formats gris" qu'elle considérera comme des fenêtres sur l'intérieur de l'âme. de 1985 À 1990
Sa recherche se poursuit dans l'utilisation de gazes et de toiles médicales. Elle réalise des panneaux de gaze pour Luis Callejo, propriétaire de la Galerie Calart à Genève ainsi que des petits formats de tissus sous-verres. de 1990 À 1999Très jeune, elle est attirée par l’Asie, mais surtout par la pureté et la perfection de l’art japonais qui sera l'une des sources de son inspiration. Dans les années 1990, en même temps que son travail spirituel s'intensifie, elle éprouve encore le besoin d’épurer son travail et crée des toiles à partir de bleus et de blancs. Dès 1999 jusqu'en 2009Elle travaille désormais l'encre de Chine et expose ses premières "Calligraphies noires et blanches" sous formes de multiples. dès 2009Martine Libertino s'exprime ainsi : Il me tient désormais à coeur de tisser un lien entre ma philosophie, l'écriture, la peinture et mes images. Créer fait partie de ma vie et je ne peux combler mes besoins sans concilier mon amour pour le Monde et celui pour l'art et la beauté. Mon présent et les années à venir exigent que ce bonheur soit véritablement respecté.
Lors de sa dernière exposition de peinture, ce texte accompagne une série de toiles qu'elle nomme encore "Fenêtres sur graffitis" : conclusionLa même motivation anime le travail de Martine Libertino car ses oeuvres comme sa philosophie découlent d'un même idéal : chercher, approfondir, aller au-delà des apparences afin de parvenir à l'essentiel et à la vérité dont les récompenses sont du domaine de l'amour et de la beauté. |